Les CDF appellent à la stabilité d’objectifs partagés, instaurés dans le cadre d’un dialogue permanent et d’échanges constructifs. Dialogue et échanges incarnés dans la durée par le locataire du ministère de l’avenue de Ségur !
La valse des ministres de la Santé tourne à un rythme de plus en plus rock’n’roll !
Sous la présidence d’Emmanuel Macron, Aurélien Rousseau est le cinquième ministre de la Santé à entrer dans la danse et à quitter le Gouvernement.
Depuis mai 2017, six ministres ont tenté, parfois très brièvement, de mettre en oeuvre la politique publique dans un domaine considéré comme prioritaire par nos concitoyens.
Du côté des professionnels de santé, nous observons avec inquiétude le tempo de ce jeu de chaises musicales, qui n’est pas de nature à favoriser la construction d’une politique cohérente et à la hauteur de ses enjeux. Du côté syndical, même si nous connaissons la musique et avons appris à battre la mesure, nous attendions du chef d’orchestre une partition plus lisible et une direction plus claire, dans un registre où les fausses notes se remarquent peut-être encore plus qu’ailleurs.
Parce que les ministres en charge de la Santé ne peuvent être considérés comme les marionnettes de la comptine qui « font trois petits tours et puis s’en vont » ;
Parce qu’une politique de santé publique qui organise la santé dans les territoires, transforme les métiers de santé en restaurant leur attractivité, développe la prévention, renforce la sécurité des soignants, est une tout autre chanson ;
Parce que, si comme le rappelle le Président de la République, « les sujets de santé sont essentiels » et que patients et professionnels de santé ne peuvent se bercer d’illusions ;
Les CDF appellent à la stabilité d’objectifs partagés, instaurés dans le cadre d’un dialogue permanent et d’échanges constructifs. Dialogue et échanges incarnés dans la durée par le locataire du ministère de l’avenue de Ségur !
Alors, tant qu’on a la santé et un ministre, les CDF vous souhaitent une très belle et très heureuse année 2024.